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ChroniqueBobo
5 avril 2017

Critique Musical # 4 : Behemoth -The Satanist

Il s’est passé quelque chose en Pologne en 1991. Dans sa scène underground est née un monstre mené par le génie d’Adam Darski alias Nergal. Ce monstre c’est Behemoth. Devenue référence dans la scène Death, ce groupe, par son efficacité musicale et ses textes mêlant ésotérisme et satanisme servent les légions noires de Satan.

Je me souviens quand on m’avait conseillé d’écouter ce monument. On m’avait mis le nez devant le clip At The Left Hand Ov God et j’ai été surpris par l’efficacité technique et la précision de ce groupe (et pars la classe de leurs clips), aussi par son côté totalement burné, direct et franc. C’est d’ailleurs ça que j’aime dans le Metal extrême, ce côté direct, franc, précis, qui te dis tout ce qu’il a à te dire sans passer par quatre chemins le tout en étant mélangé avec une atmosphère et une imagerie forte qui dérange encore certaine personne.

En 2014, le groupe sort alors son dernier album en date qui est le premier album sortit depuis la guérison de Nergal après qu’il lui ait été diagnostiqué une leucémie face à laquelle il en est sortis vainqueur.

Je me suis donc procuré l’album et je l’ai écouté et ma réaction a été la suivante : Rien, je dis bien rien, ne pourra décrire la claque que je me suis ramassé après avoir écouté cet opus. Le chant de Nergal a touché son point de maturité le plus haut, souvent typé Death Metal, on y retrouve quand même tout le passé Black Metal du quatuor Polonais. Les paroles sont intelligentes (quad on connait le niveau d’étude du bonhomme ce n’est pas étonnant). Niveau instrumental les guitares ne font jamais dans la bourinitude gratuite (chose que je reproche parfois au genre) et son toujours justes. La basse est parfaite et la batterie sait se montrer technique et rapide, étant moi-même batteur je peux vous assurer que ce n’est pas chose aisé. L’atmosphère de cet album est sombre, un chaos règne dans cet album, une adoration étrange et ésotérique est sentie et c’est absolument délicieux.

Quelque chose de différent sort de cet album par rapport aux autres de Behemoth, on y sent une vie différente des autres comme une volonté de revivre, comme si la maladie de Nergal avait subitement changé sa musique et sa façon de la faire et c’est assez dingue. Cet album marque quelque chose de totalement nouveau pour le groupe et cela me rend hyper enthousiaste pour ce groupe et la scène Metal en générale.

Gros Big Up à Nergal qui a écrit ou co-écrit toute les chansons de The Satanist (et il faut savoir que ce mec a une plume de génie) en plus de les avoir toute composé. Aussi au solo de la chanson Messe Noire ainsi qu’au chansons Blow Your Trumpets Gabriel et O Father O Satan O Sun qui sont des putains de chefs-d’œuvre (et je pèse mes mots) en plus de me porter dans des états limite transcendantal où je pourrai m’agenouiller devant l’autel de Satan.

Enjoy.

 

            Checklist :

  1. Blow Your Trumpets Gabriel
  2. Furor Divinus
  3. Messe Noire
  4. Ora Pro Nobis Lucifer
  5. Amen
  6. The Satanist
  7. Ben Sahar
  8. In The Absence Ov Light
  9. O Satan O Father O Sun

      Label : Nuclear Blast 

behemoth-the-satanist-cover

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