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ChroniqueBobo
21 février 2017

Critique Cinéma #1 : Pan's Labyrinth (ou Le Labyrinthe de Pan)

Pan’s Labyrinth, ou Le Labyrinthe de Pan en Français, (95% sur Rotten Tomatoes la putain de ta race !!) est un film fantasy hispano-mexicain réalisé par Guillermo Del Toro.

On va commencer par la base, le film est en espagnol (olé !) mais surtout, j’adore Guillermo Del Toro. Ce réalisateur m’a marqué quand j’étais plus jeune avec Hellboy qui est l’un de mes films préférés et avec Hellboy II je suis littéralement tombé amoureux de son style d’écriture de la fantasy. Ici pas de jolie fée enculant des licornes ou de hobbit suçant un elfe pour libérer la princesse des nains (ouais j’ai décidé d’être vulgaire aujourd’hui), avec Del Toro on a une putain d’écriture de fantasy mélangeant lutte des classes dans Hellboy 2 (si si je vous jure) ou la recherche de la reconnaissance d’un père dans Hellboy premier du nom. Guillermo Del Toro a une fantasy non pour les fans de Tolkien (big up) mais pour tout le monde en écrivant une fantasy où tout le monde pourra s’identifier très facilement car les combats nous serons plus familier que chez le Seigneur des Anneaux (attention je tiens à dire que je suis moi aussi fan du Seigneur des Anneaux, c’est juste pour la comparaison). En effet, il plus simple de s’identifier à Hellboy qu’à Frodon ou Bilbo.

D’ailleurs petite anecdote, Guillermo Del Toro a réalisé un gag du canapé pour le Simpson Horror Show numéro 24 avec des références à ses propres films mais aussi à Romero, Hitchcock, Shining, Cthulhu, et Edgar Allan Poe entre autres.

Passons au film donc. Pan’s Labyrinth prend donc place en Espagne en 1944, cinq ans après la guerre d’Espagne opposant le régime de Franco et ses résistants. Nous rencontrons donc Ofelia, une fille assez rêveuse lisant beaucoup de livre de conte de fée, et sa mère, une femme enceinte qui semble mal vivre sa grossesse. Ces deux personnes s’en vont donc vers la maison d’un responsable de l’armée de Franco, le nouveau mari de la mère et nouveau beau-père de la fille. La maison se trouve en plein milieu de la forêt et contient son labyrinthe et à partir d’ici je vous préviens que je supprimerai tout commentaire rapport a Shining parce que ça n’a rien à voir alors on se calme. (Je reprends)

Sur la route, Ofelia trouve un caillou assez étrange près d’une sorte de totem magique, Ofelia se rend alors compte que le caillou qu’elle a trouvé est un fragment de ce totem. Quand elle le place une espèce de libellule (j’adore ce mot) sors de la bouche du totem, on apprendra plus tard que c’est une fée. Arrivé à la maison nous rencontrons donc le beau-père de Ofelia qui est le portrait caractéristique du beau-père salopard, mes ami(e)s nous avons le méchant du film. Nous rencontrons aussi la gouvernante d’Ofelia qui sera elle aussi un personnage capital d’autant plus qu’elle est membre infiltré des opposants au régime de Franco. Durant la première nuit, la libellule se transforme en fée et emmène Ofelia dans le labyrinthe vers un endroit magique où l’on rencontrera un faune qui sera son mentor, le faune lui apprend qu’elle est la réincarnation d’une princesse et qu’elle doit remonter sur son trône. Nous suivrons ensuite toute les péripéties habituelles mais avec de légère différence que j’expliquerai plus tard et qui font pour moi toute la différence.

Parlons technique et acting, ce film est beau. On reconnait très bien la pâte de Del Toro dans sa façon de designer ces créatures magiques, rien à redire sur la lumière ou sur le son et la musique. Niveau acting je ne serai pas trop quoi dire étant donné que le film est en espagnol et que j’ai pris allemand LV2 (ne me jugez pas) mais ce

la ne m’a pas dérangé donc j’imagine que niveau acting on est bien.

Là où le film se démarque c’est dans son écriture. Comme je l’ai dit plus haut, Del Toro écrit une fantasy avec des combats qui nous sont proche ici c’est l’adversité d’un père/beau-père que l’on n’aime pas car violent, la lutte contre le pouvoir et l’évasion dans l’imagination, ce que tout enfant a fait et ce que font encore certaine personne même adulte, c’est là que je me suis reconnus dans le personnage d’Ofelia. Surtout ce film a une histoire sombre parfois à la limite de l’horreur ou du thriller et c’est assez inattendu quand on parle de fantasy et cela m’a agréablement surpris.

Guillermo Del Toro c’est d’ailleurs inspiré de beaucoup d’œuvre de fantasy et de fantastique pour écrire ce film, il est donc un passionné de ce style comme il l’a déjà prouvé avec Hellboy et dans de nombreuses interviews. Un film de fantasy écrit et réalisé par un fan de fantasy.

Regardez ce film si vous aimez la fantasy et que vous voulez voir autre chose que du Seigneur des Anneaux, faite le même si vous les adorez ça fait du bien parfois de sortir de sa zone de confort. Regardez ce film si vous avez aimé Hellboy ou simplement le cinéma de Del Toro. Même si vous n’êtes pas forcement sensible à ce genre de style, regardé ce film, il en vaut la peine.

Enjoy.

Pan's Labyrinth

 

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